2.4 1957, la bataille d’Alger, la torture, les barrages aux frontières, affrontement FLN-MNA. … La France, affaiblie par l’instabilité politique de la Quatrième République, doit gérer une guerre de plus en plus coûteuse et impopulaire. Elle a jeté les bases de la future guerre du Viet Nâm. Quelques communistes étrangers, dont des Français, prêtent main-forte au Việt Minh dans cette entreprise. La guerre éclate au grand jour à la fin 1946, quand le Việt Minh tente un coup de force contre les Français puis prend le maquis. américain Harold B). Depuis 1951, il fréquente son futur beau-frère Pierre Mendès France, après avoir applaudi son discours de deux heures sur l'indépendance future de l'Indochine[98]. 18 juin 1940 Appel du général De Gaulle ; 1940 Afrique Française Libre – 1940 L’Épopée africaine 1941-1943. Voir plus d'idées sur le thème indépendance américaine, guerre, révolution américaine. Les accords de Genève du 24 juillet 1954 reconnaissent l'indépendance du Laos, du Cambodge et le partage temporaire du Viêt Nam en deux zones de regroupement militaire (l'Armée populaire vietnamienne au nord du 17e parallèle, et le Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient au sud de cette zone de démarcation militaire). Face à France Observateur et L'Express, Paris Match se remet cependant en cause. C'est également le cas de 38 % des « modérés », 43 % des électeurs RGR, 61 % des socialistes et la totalité au PCF[60]. Les derniers soldats français quittèrent Saïgon vers le 10 janvier 1957. La chronologie propose deux visions organisées des événements majeurs de l'histoire de la Guerre d'Indochine: Une chronologie simplifiée permet tout d'abord de comprendre le déroulement général du conflit. Le général Navarre rapporte au gouvernement français qu’il n’y a pas de possibilité d’une victoire militaire étant donnée la faiblesse des moyens du CEF, mais promet une grande offensive avec l’opération Castor, qui consiste à occuper l’ancienne piste d’aviation japonaise de Diên Biên Phu pour verrouiller le passage au Laos de l’armée populaire, opération militaire qui avait pour but politique de permettre à la France de négocier à Genève la fin de la guerre en position de force. Écrit par Vincent GOURDON • 198 mots • 1 média Après huit ans de guerre entre forces françaises et Viet-Minh de Hô Chi Minh, soutenu par la Chine communiste, les accords de Genève, signés le 20 juillet 1954, marquent une étape décisive dans le processus de décolonisation asiatique entamé depuis 1945 et dans la progression du camp soviétique dans le Le camp retranché a fini par tomber, comme sont tombées, au cours de l'histoire, toutes les forteresses assiégées abandonnées à leur sort ». L'Indochine va l'y opposer à l'ex- capitaine d'état-major Henri Frenay, l'un des premiers chefs de la Résistance, cofodateur de ce quotidien à 100 000 exemplaires[85], où famine et répressions en Indochine des années 1930 ont été rappelés dès l'hiver 1944-1945 par les éditoriaux Pierre Herbart, grand reporter qui les avaient révélées à l'époque[86]. Lors de la guerre d'Indochine, c'est l'Union française (organisation politique coloniale) qui, à travers sa politique d'austérité auprès de la population d'Indochine, joua un rôle décisif dans la création d'un regroupement nationaliste. Le reporter Jean Lartéguy, futur Prix Albert-Londres (1955)[50], est aussi un ex-militaire devenu correspondant de Paris-Presse. 10 (3): 8–15. Puis en 1954, sous Pierre Mendès France, Jean Marin est nommé président de l'AFP : il met sur pied deux groupes de travail comprenant la plupart des fédérations de la presse française et déclare à ses reporters : « votre directeur général prendra sur lui d'assumer la responsabilité de ce pour quoi vous étiez dénoncés par un pouvoir excessif »[70]. nécessaire]. Chronologie en Indochine (1859 à 1956) 18 février 1859, La France occupe Saigon. À compter de 1950 et dès le début de l'année, le conflit est contesté par des actions violentes lors de la grève des dockers de 1949-1950 en particulier à Marseille mais aussi dans de nombreux ports de France. Offensive des soviétiques vers Berlin - Conférence de Yalta - Libération de Manille - Libération d'Auschwitz - Prise de Budapest par les soviétiques - Bataille d'Okinawa - Suicide de Hitler - Chute de Berlin - Capitulation de l'Allemagne - Conférence de San Francisco - Conférence de Potsdam - Bombe atomique sur Hiroshima et Nagasaki - … Le 18 septembre 1949, c'est le quotidien breton Ouest-Matin, fondé dix mois plus tôt par des chrétiens de gauche, qui publie à son tour la lettre d'un soldat accusant les troupes françaises d'atrocités[135],[136], sur fond de vif débat dans l'opinion en métropole sur les « atrocités françaises »[137],[138], et René L'Hermitte couvre fin 1949 les premières manifestations de rues et des refus de chargement d’armes, à Dunkerque et Marseille, qui débouchent sur une longue grève des dockers. Paris-Presse signe lui-même ensuite un contrat avec France-Soir[122], pour rendre une quasi-fusion effective dès 1950[126]. Si vous souhaitez suggérer un événement, une date ou cette chronologie, veuillez contacter Alpha Histoire. 1949, Victoire de Mao en Chine. C’est une des raisons pour lesquelles le gouvernement français s’opposait fermement à ce que l’aide financière américaine fût versée directement aux États associés, comme les Américains le souhaitaient… » ». Le Rendez-vous des quais avec des images de 1950 dans deux autres ports, Nantes et Saint-Nazaire, touchés par les grèves plus tard, ne sort qu'en 1955 après interdiction initial d'André Morice, chargé de l'Information au gouvernement et futur maire de Nantes. 09/04. Fin de la guerre … Les affiches du Temps de Paris y font allusion : « Les défaitistes ne lisent pas le Temps de Paris ». Fin 1949, Bourdet signe aux côtés d'André Gide et Louis Jouvet[87] une pétition réclamant des négociations de paix[87]. Le mémorial des guerres en Indochine se trouve à Fréjus : environ 34 000 noms y sont inscrits. De son côté, la Librairie Hachette acquiert France-Soir en 1949 pour lui faire gagner un demi-million de lecteurs chez deux ex-rivaux devenu "associés", qu'elle contrôle aussi: L'Intransigeant et Paris-Presse. 1947. Après la défaite de la France par les Vietnamiens lors de la première guerre d'Indochine, les États-Unis se sont … Philippe de Baleine et Willy Rizzo, « Dans Na-Sam assiégée », Paris Match, no 194, 29 novembre-6 décembre 1952. Août 1863, Le Cambodge devient un protectorat français. — Général Yves Gras, Histoire de la guerre d'Indochine, Éditions Denoël, 1992, p. 561. 2000 ans d'Histoire sur France Inter de Patrice Gélinet avec Philippe Franchini (historien). Chronologie de la guerre d’Indochine. nécessaire], mais le CEF doit systématiquement se replier faute de moyens et d'avoir pu porter un coup décisif[réf. Ce succès lui attire un concurrent L'Express, créé le 16 mai 1953 par Jean-Jacques Servan-Schreiber, dont la famille avait fondé Les Échos, engagé à 25 ans par Le Monde comme éditorialiste en politique étrangère pour sa bonne connaissance des États-Unis, qui lui permet de se spécialiser sur la guerre froide[98]. "Vers une coordination franco-britannique en Indochine et en Malaisie", Fédération nationale de la presse française (FNPF), Archives en ligne du Ministère de la Culture, "Georges Pompidou et la modernité: les tensions de l'innovation, 1962-1974", par Pascal Griset 2006, "Histoire du journal « Le Monde » 1944-2004" par, «Le Monde» de Beuve-Méry ou le Métier d'Alceste, par Jean-Noël Jeanneney, Jacques Julliard, aux Editions Seuil essais en 1979, «Le Monde» de Beuve-Méry ou le Métier d'Alceste", par, "1944-2004, Histoire du journal « Le Monde »" par l'historien, "Pinay l'indépendant" par Jean-Antoine Giansily, en 1995 aux Editions Denoël, " Indochine 1940-1955 : la fin d'un rêve" par Jacques de Folin ; préface d', "Pierre Herbart, journaliste engagé" par Claude Gillet, revue, Thèse de Philippe Tétart, "France observateur" : 1950-1964 : histoire d'un courant de pensée intellectuel, "L'observateur engagé" par Gilles Martinet, éditions Lattès 200, De France Observateur au Nouvel Observateur : 45 ans d'histoire, par Emmanuel Laurentin, le, "Le procès Claude Bourdet contre Combat est plaidé devant la. La quotidien populaire du PCF Ce soir a recruté Andrée Viollis, ex-grand reporter du Petit Parisien, qui avait témoigné de la famine et des répressions lors la visite en 1932 de Paul Reynaud, ministre des Colonies, venu tenter de rassurer les colons, puis dans son livre de 1935 "S.O.S. CHRONOLOGIE DE LA GUERRE D’INDOCHINE 1945-1954 Bibliographie [abréviations] Biondi (Jean-Pierre), Les Anticolonialistes (1881-1962)[AC], Robert Laffont, 1992, 390 p. Blanchet (André), Au pays des ballila jaunes. Au début du XXe siècle, environ 10 % de la population se déclarait déjà catholiques et les gouverneurs encourageaient cette religion[34], mais dès les années 1920, un clergé vietnamien se développe, qui le 2 septembre 1945 soutient en grande partie la proclamation d’indépendance par Hô Chi Minh[34]. En juillet 1949, le journal Témoignage chrétien publie le récit de Jacques Chegaray sur l'utilisation de la torture par l'Armée[159] et deux mois après c'est le nouveau quotidien breton Ouest-Matin, fondé peu avant par des chrétiens de gauche, qui fait d'autres révélations, suscitant l'animosité d'une bonne partie des chrétiens contre la guerre. Il envoya dès le début de 1945 trois émissaires (Pierre Messmer, Jean Sainteny et Paul Mus) en Indochine, encore sous le contrôle de l'administration pétainiste. Lors de la Première Guerre mondiale, les « Annamites », nom donné aux Vietnamiens par les métropolitains jusqu’en 1945, aidèrent à l'effort de guerre sur la ligne de front et dans les usines françaises. Le 17 janvier 1949 Guy Mollet, insiste auprès du gouvernement sur la nécessité de traiter avec Ho Chi Minh[161] et dénonce l'accord passé la veille avec Bao Daï[161], pourtant une chance " bien fragile " de résoudre ce conflit, selon Robert Verdier, dans Le Populaire, quotidien socialiste[161]. Son second film, Les Tripes au soleil, sorti en 1959, a attendu pendant deux ans une levée d'interdiction[185]. L'espace médiatique sera aussi dominé par l'interventionnisme d'un autre général De Lattre de Tassigny, qui en octobre 1951 voyage jusqu'à Rome pour convaincre personnellement le pape Pie XII de recadrer les évêques et notables catholiques du Viêt-nam, qu'il juge trop indulgents envers le Vietminh[34], après avoir mis en place à Saïgon un contrôle envahissant des médias. Largués en parachute par les Britanniques de Colombo, seul Paul Mus réussit à s'échapper au Yunnan, les deux autres étant faits prisonniers par les Japonais. En mai 1953, parmi les personnes ayant déclaré lire un ou plusieurs journaux, 22 % disaient ne jamais lire les nouvelles d'Indochine, 48 % « de temps en temps » et 30 % régulièrement[60]. Le nombre de morts 19 déc. »[74] puis claque la porte en décembre 1947[74]. octobre 2017. Le second a lieu en 1953-1954. La marche vers la mort des prisonniers de Diên Biên Phu. Présentation du livre consacré à l'affaire par Hugues Tertrais, agrégé d’histoire et docteur en histoire contemporaine, est maître de conférences à l’université de Paris I - Panthéon-Sorbonne. La guerre d'Indochine a en fait été perdue en octobre 1950, car les troupes françaises évacuèrent toute la région bordant la frontière chinoise et ne contrôlèrent plus au Tonkin que le delta du fleuve Rouge et quelques gros postes. Plan . Dès 1949, un projet signé de François Mitterrand, imagine une taxe spéciale pour la financer. L'AFP subit dès 1951 la concurrence de l'ACP, créée par deux groupes de presse de gauche. Paris Match, fondé en 1949 par Philippe Boegner et Paul Gordeaux, qui permet à l'industriel Jean Prouvost de revenir dans la presse[100], apporte à la couverture de la guerre des reportages photos riches et nombreux. Après la courte occupation par les Japonais à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la France tente de maintenir militairement sa domination coloniale dans les pays de la péninsule indochinoise (Tonkin, Annam, Cochinchine, Laos et Cambodge). Les sondages montrent que dès mai 1953 environ 41 % des électeurs MRP sont partisans de négocier et de retirer les troupes. La famine y a notamment fait des ravages. La France ne parvient pourtant pas à vaincre le Vietminh qui est largement soutenu par la Chine communiste depuis 1949. Comme Bodard, il devient très proche du général De Lattre[51], arrivé fin 1950, qui pense que le conflit « se gagnera d'abord avec le soutien de l'opinion publique » et créé donc un "camp de presse"[52] où « d'âpres marchandages ont lieu dans le bureau des censeurs »[52], qui « raturent, coupent »[52]. Chronologie de la guerre du Vietnam (deuxième guerre d'Indochine). Il énumère les problèmes, défis et conflits des 1780, qui ont conduit à la convention de Philadelphie et à la rédaction et la ratification de la Constitution des États-Unis. Le projet émerge dès 1948[74], sous la houlette de Paul Cheminais, PDG de la Société d'études économiques et sociales[74], des articles mentionnant en 1950 qu'il pourrait utiliser le nom de l'ancêtre du Monde jusqu'en 1944, Le Temps dont plusieurs ex-dirigeants sont sollicités, leurs noms apparaissant dans la presse. À noter que la fin de cette guerre coïncide sensiblement avec le début de la guerre d'Algérie, qui durera huit ans elle aussi. Deux mois après, c'est la défaite de Dien Bien Phu et 60 % des Français sont désormais contre la Guerre[60]. Avec la guerre de Corée qui a focalisé l’anti-communisme vers l’Extrême-Orient, la France tente alors de transformer une guerre de reconquête coloniale dont elle a elle-même reconnu l'échec en proclamant l'indépendance du Viêt Nam, du Laos et du Cambodge, en croisade anticommuniste, cette fois-ci pour la « défense de l’Occident sur le Rhin et le Mékong ». Le Laos et le Cambodge sont également concernés par le conflit, le Việt Minh soutenant des mouvements indépendantistes moins importants, le Pathet Lao et les Khmers issarak. Rares aussi sont les films de fiction, à part la La 317e Section et Diên Biên Phu, de Pierre Schoendoerffer et les deux tournés sur place avant la visite en 1993 de François Mitterrand : L'Amant de Jean-Jacques Annaud et Indochine de Régis Wargnier[186]. Le Vietminh, refusant de se soumettre, délivre la ville d'Hanoï le 19 décembre. Des deux parties, c'est l'Union française qui compte le moins de victimes, avec 75 581 morts, 64 127 blessés et 40 000 prisonniers. Opération La rivière Claire Tuyên Quang : TONKIN 1948 /1950 - route coloniale N°4 … Le MRP est le seul parti politique français à faire son cheval de bataille de cette guerre[29], au point que les historiens en parlent comme « la guerre du MRP »[153], et en paie le prix car elle a renforcé « son discrédit par les critiques internes et externes qui lui furent adressées »[29] et l'a éloigné de « nombre de syndicalistes, catholiques et intellectuels » auparavant proches du MRP[29]. L'hebdo se repbatise L'Observateur Aujourd’hui en 1953 puis France Observateur en 1954, quand il tire à plus de 100 000 exemplaires grâce à sa notoriété dans le combat anticolonial[97]. Le Vietnam est alors partagé entre le Nord, sous domination communiste et soutenu par la Chine et l’URSS, et le Sud, sous influence occidentale. Une Commission internationale de contrôle (CIC) avait été créée pour surveiller l'application des accords d'armistice. 2.2 1955, l’état d’urgence et la mobilisation du contingent. Le 23 novembre 1946, suite à l'assassinat de plusieurs douaniers français, l'armée française bombarde Haïphong et fait près de 6 000 morts. D'autres journaux sont au contraire accusés d'avoir fait fuiter des informations: c'est l'inculpation de Roger Stéphane, de L'Observateur et la saisie de L'Express du 29 mai[59]. Un conflit larvé se poursuit avec le gouvernement indépendantiste vietnamien, tandis qu’une solution diplomatique est recherchée en vain (conférence de Fontainebleau). Au cours de l'année 1945, l'évêché tonkinois de Mgr Le Huu Tu et celui de Bui-Chu, juste à côté, sont des môles de résistance à la pénétration française[34] et que « jamais ses relations avec les chefs militaires français ne furent aisées »[104]. Elles seront interdites de diffusion[103]. Le « parti colonial » qui avait pour espoir depuis trois-quarts de siècle de créer « un véritable et profond esprit d'attachement à l'Empire » subit ainsi un échec, selon l'historien Alain Ruscio. Le CEFEO (Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient) a été constitué d'unités provenant de l'ensemble de l'Union française, aidé par les forces des États associés d'Indochine[196],[197]. Re: transports de troupes guerre d'Indochine CEFEO Message 25 octobre 2020, 13:31 Je peux aussi vour dire par rapport à votre chronologie, que début Mars 1946 correspond à l'Opération Bentré, qui a consisté à envoyer une flotte navale conséquente, de Cochinchine (Saïgon) au Tonkin (Hanoï/Haïphong) et est assez bien documentée. Mais après 1947, il devient plus difficile aux chrétiens modérés de le soutenir car il apparait plus comme un communiste[34] et plusieurs s'éloignent[34] mais l'espoir de l'armée, relayé par la presse, d'un fidèle soutien à la France restera illusoire[155],[105]. 26 avril-21 juillet 1954 La conférence de Genève qui met un terme à la guerre d'Indochine, décide le partage provisoire du Vietnam en deux zones d'administration distinctes, de part et d'autre du 17 e parallèle. Le 23 novembre 1946, la marine française ouvre le feu sur la résistance armée vietminh, menée par le leader communiste Hô Chi Minh. Guerre d'Indochine : CHRONOLOGIE 25 août 1945 - Le Vietminh prend le pouvoir au Vietnam Les bombardements atomiques sur Nagasaki et Hiroshima poussent le Japon à la capitulation. Les accords de Genève, signés en juillet 1954, consacrèrent le départ des Français du Nord du Vietnam (Tonkin) et la division du Viêt Nam en deux, la limite étant le 17e parallèle : d'une part la République démocratique du Viêt Nam au nord, communiste, d'autre part le Centre et le Sud sous administration française, avec des élections prévues en 1956 pour réunifier toute l'ancienne colonie, alors séparée en deux. En savoir plus sur notre politique de confidentialité. En mars 1945, l'administration vichyste, qui était toujours en place, et l'armée française d'Indochine furent attaquées par les Japonais dans une opération appelée le coup de force du 9 mars 1945. 08/04. Leclerc débarque à Saigon. En 1954, après neuf ans de guerre, les accords de Genève mettent fin à l’Indochine française. 1941. Tout était désormais à l'envers et je n'y comprenais plus rien… », « ne jamais lire les nouvelles d'Indochine dans leurs journaux habituels », « un véritable et profond esprit d'attachement à l'Empire », « des ivrognes paresseux et brutaux, préoccupés surtout de bagarres et de coucheries », Une autre source donne les estimations suivantes. France's world newspaper, 15 juillet 1954. Les intimidations des hebdomadaires communistes Regards[130] et France d'abord[131], par des perquisitions et interpellations dès février 1949[130], puis le 14 juillet 1949[132] précèdent une radicalisation sur ce thème: par sa presse et ses actions dans les entreprises et les transports, le PCF, alors premier parti de France avec un quart de l'électorat, va prendre systématiquement à témoin l'opinion publique, à partir de 1950, contre la guerre. tandis que Jacques Madaule, maire d'Issy-les-Moulineaux, réunit le 19 février 1950 des catholiques pour la paix en Indochine dont des MRP[153], parmi lesquels André Denis. Corps expéditionnaire fort de plus de 100 000 hommes. Carlise Barracks, Pennsylvania. Ayant assuré la construction d'une ligne de défense, de Lattre commence à chasser les Việt Minh du delta du fleuve Rouge et décide de lancer une contre-offensive dans la région de Hoa Binh, qu'il pense pouvoir être décisive mais, atteint d'un cancer de la hanche, il doit repartir pour la France. Patrouille de choc, premier film français de guerre ne sort qu' en 1957, financé par un ex-militaire enrichi dans le trafic de piastres[184] et réalisé par Claude Bernard-Aubert reporter de guerre en Indochine pour Radio-France Hanoï[184] dès 1950, contraint par la censure à modifier son titre inital Patrouille sans espoir. au plus tard le 19 Décembre30,000: des soldats vietnamiens attaquent les positions françaises à Haiphong, provoquant la première guerre d'Indochine. Ce régime, associé au fait que chacune des régions était administrée différemment, a provoqué le soulèvement de la population, et favorisé le développement des groupes nationalistes. Puis c'est le Parlement qui l'adopte à son tour à l'unanimité. Le départ des Français met fin à environ 100 ans de présence française en Indochine. L'aide américaine s'accroît considérablement cette année-là, tant en proportion des dépenses totales qu'en valeur absolue. Mal vue par certains généraux[64] puis par le Viet Minh, qui finit par refuser d'accréditer un correspondant[64], l'AFP n'a droit qu'à quelques communiqués, parfois à survoler des champs de guerre[64]. Le gouvernement américain s'intéressait au conflit en Indochine depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu'au milieu des années 1950, lorsque la France se retrouva à lutter contre une insurrection communiste dirigée par Ho Chi Minh. Avec l'argent et le matériel américains et des légionnaires et des troupes d'Afrique, la France continue à mener une guerre s'inscrivant maintenant dans le cadre de la guerre froide, dans une suite de « scandales » et « d'affaires », dont certains ont aussi une dimension financière et d'enrichissements personnels, comme l'affaire des piastres[22],[23]. partagé en trois séries chronologiques : l a première (77 cartons) comprend d'une part les opérations de la conquête du Tonkin et la pacification de 1880 à 1914, d'autre part la période 1914-1940 ; l a seconde période (1940-1945) est réduite à 8 cartons. Le lavage de … Plusieurs années de guérilla opposent alors le Corps expéditionnaire à l’Armée populaire vietnamienne, force armée du Việt Minh, qui passe progressivement à une guerre de mouvement de plus en plus audacieuse. Si le Gouvernement provisoire de la République française ne tarda pas à envoyer un Corps expéditionnaire (automne 1945) afin de reprendre en main son territoire, la situation se mua rapidement, après novembre 1946, en guerre ouverte entre forces du Việt Minh et Français[16]. Le 24 mars 1945, le Gouvernement provisoire de la République française déclara vouloir créer une Fédération indochinoise au sein de l'Union française. Avec l'expérience acquise au combat, l'Armée populaire vietnamienne inflige une série de revers aux troupes françaises dans la haute région de Cao Bang et Lang Son (bataille de la RC 4). Article publié le 31 juillet 1954 dans la revue mensuelle illustrée "Indochine Sud-Est Asiatique", édité par la "Société Asiatique d'Éditions". Sous l'égide de son successeur Raoul Salan, cette offensive, concluante au début (Giap échoue lors de la bataille de Na San, un camp fortifié français sur la route Hanoi-Diên Biên Phu que Giap essayait de couper), s'épuise d'elle-même (Hoa Binh doit être évacué en catastrophe) et doit être arrêtée sans résultat décisif.